de 1966 à 2009
1975
Débauché de la CII où j'étais en période de formation avec le titre de
technicien électronicien informaticien,
je vivais mes premières galères des temps de la 'crise du pétrole' à Paris.
1975/1976
Réfugié
chez Papa L. AUBRY dans le Limousin
je me reconstruisais en prenant mon temps.
C'était l'époque où un grand nombre de sociétés sombraient
après avoir débauché tous leurs employés.
A cause des Khmers Rouges,
Maman Margueritte avait été rapatriée du Cambodge dans le premier convoie.
Elle avait véçu des moments de terreurs lorsque les soldats étaient entrés dans l'ambassade
pour capturer tout ceux qui n'avaient pas un fascié européen.
Certains auraient eu la tête tranchée devant l'ambassade.
Papa L. AUBRY avait moins de chance.
Avec d'autres français, ils ont marché jusqu'à la frontière thaïlandaise
avant d'être pris en charge.
La famille l'attendait dans un foyer de la S.O.N.A.C.O.T.R.A à Osny près de Pontoise.
le yoga assouplie l'esprit.
Premier Noël en France,
toute la famille était enfin réunis après treize ans de séparations.
Il y avait
Tante Marie, Mama Marguerite, Papa Lucien,
Corine et Fanfan ma demi-sœur et mon demi-frère.
A cette occasion, j'ais construit une crèche mémorable dans la petite église d'Osny
en interprétant le cantique
"Toi l'eau vive et la source
Tu cherchais nos déserts
Tu cherchais l’eau des sables
Endormie dans nos cœurs’’
Cela ne se voit pas, mais, il y avait dans cette crèche
plus de 1000 litres d’eau et une vingtaines de poissons rouges
prêtés par l’animalerie du village.
1981,
parti pour trouver du travail à Londres.
1985,
au club MED à Assini en Cote d'Ivoir.
1982
Pour mon anniversaire des 35 ans
je m'étais offert un petit chez-moi
à deux pas du bureau de l'Union des Combattants du XVième
1997
L'anniversaire de mes 50 ans.
C'était ma dernière belle photo.
Un problème de thyroïde
a rendu mes yeux proéminents.
Habitué à la fatigue au travail, je n'avais pas prêté attention à
la lassitude provoquée par le dérèglement de la glande thyroïde.
J'étais entrée aux urgences lorsque mes jambes ne me portaient plus
et que je parvenais plus à descendre un escalier sans me cramponner
pendant que mon cœur battait aussi fort qu'une grosse caisse.
En été, je lave mes salades dans le bassin aux poissons.
Les jours de canicules, il m'arrivait d'y faire ma sieste.
Mes meilleurs vacances se passent dans mon jardin.
Le bouddha n’est pas Dieu.
C’était un prince devenu Saint Homme.
Le bouddhiste est avant tout une philosophie, une façon de voir son prochain.
Le plus important pour un bouddhiste c'est le culte des Ancêtres
un devoir de mémoire journalier envers les Anciens de la famille,
et spécialement le jour du Tet
(jour de l'an)
Partager son jardin avec les oiseaux, c’est un bonheur simple qui guérit les maux de l’âme.
La sourie borgne et le pigeon à la gueule cassée en pension.