(vide)
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Vous savez quoi ?
Voila bientôt plus de six mois que j’ai identifié avec certitude le nom et l’adresse de mes frères,
je veux dire les enfants légitimes de mon Père et qui portent son nom.
Il me suffit de les contacter chez eux, à Maisons Laffitte,
par un simple coup de fil et savoir où est la tombe de Père
savoir s’il a laissé quelques mémoires,
quelques vidéos.
Mais je n’ose pas.
Je ne veux pas risquer de savoir s’ils me rejetteraient,
me renvoyant ainsi à mes abymes
perdre tout espoir de voir le sourire du Capitaine
perdre tout espoir d'apercevoir comment était ce regard qui s'était posé sur moi
un jour, à Dalat.
Devrais-je continuer à me parler à moi-même,
Questionner et me répondre à moi-même ?
Parler à une entité qui serait mon géniteur,
Monologuer avec son fantôme,
Questionner les vents des limbes,
Ecouter le silence de l'écho?
Combien de temps devrais-je encore
Dialoguer avec le néant comme une âme errante ?
Que dois-je faire ?
Que devrais-je faire ?
En cette fin juillet 2012,
en ces jours de liesses où la France engrange déjà six médailles,
chaque pluie est comme une ondée d’eau fraiche
sur le cœur aride du petit garçon qui se cache encore à l’ombre du vieil homme.
Je dois me remettre en chemin et avancer,
garder le cap,
même si je n’ai plus d’horizon.
Je dois repartir
Je dois avancer
Avancer
Avancer pour donner au ciel une chance
Non
ne croyez pas que je me plaigne,
ne croyez pas que je sois triste,
il y a bien longtemps que tout cela m’est passé.
Tout ce que j’ai écrit
tout ce que vous venez de lire,
C’est du passé.
Des images
mes avatars pleurent pour moi.
Je dois repartir
Mais
mes visiteur peuvent tourner cette page vers un autre temps en cliquant sur le masque ci dessus.
Depuis que je suis à la retraite,
je suis une nouvelle cure
Je commence ma seconde vie, une vie trépidante de jeune vieux.
Ce blog ne livre qu’une partie d’un des sommets émergents de ma vie mouvementée.
Pendant mes errances passées, beaucoup de mains secourables m’avaient soutenu,
à mon tour j’ais ouvert ma porte et recueilli plusieurs dizaines de personnes
de toutes âges depuis que j'ai acheté mon petit coin de paradis au coeur de Paris.
Mon travail puis ma retraite me le permet. Certains rudes hivers, nous étions sept ou huit.
Aujourd’hui, vivent encore réfugié chez moi et pour un certain temps,
Olha R. la Mère d’un filleul assassiné à l’âge de 19 ans par la milice ukrainienne.
Il y a aussi un jeune travailleur juif
et un étudiant arabe très légèrement autiste, j'essais de le comprendre.
Ma vie immergée est infiniment plus vaste, surtout plus sombre.
en 2010/2011
Nous sommes arrivés en 2011/2012.
Je succède à Tante Marie LÊ VAN GIAP
dans la fonction de Président de la plus petite association de monde,
puisqu’il ne reste plus que ma Mère et moi.
(Maman Marguerite et moi)
en 2010
Je dois concrétiser une promesse faite à Tante Marie LÊ VAN GIAP.
Je dois faire construire un hyper cénotaphe en Indochine
pour le souvenir et la commémoration
de toutes les victimes et les disparus des guerres modernes en Indochine.
je me sens un peu seul.
Vers 2040, Hô Chi Minh ville sera mal mené par la monté des mers.
Pour éviter un exode impossible ou des solutions d’urgences pour durer,
il faudra aussi prévoir un nouveau Saigon.
Le Cénotaphe sera à l’image des puissances
qui ont guerroyé en Indochine.
Le bouddhisme est la philosophie dominante de l’Indochine,
le Cénotaphe sera naturellement un Bouddha ‘utile’
de quelques centaines de mètres de stature.
Ce Bouddha sera la marque de l’Indochine.
http://1devoirdememoire.canalblog.com/
Tante Marie disait que
Ce Bouddha tiendra dans sa main les liens qui uniront tous les pays amis de l’Indochine.
Avec le Bouddha de l'Union,
la sérénité et la sécurité régnera aux frontières terrestres de l'Indochine
ainsi que sur les mers.
1975
Débauché de la CII où j'étais en période de formation avec le titre de
technicien électronicien informaticien,
je vivais mes premières galères des temps de la 'crise du pétrole' à Paris.
1975/1976
Réfugié
chez Papa L. AUBRY dans le Limousin
je me reconstruisais en prenant mon temps.
C'était l'époque où un grand nombre de sociétés sombraient
après avoir débauché tous leurs employés.
A cause des Khmers Rouges,
Maman Margueritte avait été rapatriée du Cambodge dans le premier convoie.
Elle avait véçu des moments de terreurs lorsque les soldats étaient entrés dans l'ambassade
pour capturer tout ceux qui n'avaient pas un fascié européen.
Certains auraient eu la tête tranchée devant l'ambassade.
Papa L. AUBRY avait moins de chance.
Avec d'autres français, ils ont marché jusqu'à la frontière thaïlandaise
avant d'être pris en charge.
La famille l'attendait dans un foyer de la S.O.N.A.C.O.T.R.A à Osny près de Pontoise.
le yoga assouplie l'esprit.
Premier Noël en France,
toute la famille était enfin réunis après treize ans de séparations.
Il y avait
Tante Marie, Mama Marguerite, Papa Lucien,
Corine et Fanfan ma demi-sœur et mon demi-frère.
A cette occasion, j'ais construit une crèche mémorable dans la petite église d'Osny
en interprétant le cantique
"Toi l'eau vive et la source
Tu cherchais nos déserts
Tu cherchais l’eau des sables
Endormie dans nos cœurs’’
Cela ne se voit pas, mais, il y avait dans cette crèche
plus de 1000 litres d’eau et une vingtaines de poissons rouges
prêtés par l’animalerie du village.
1981,
parti pour trouver du travail à Londres.
1985,
au club MED à Assini en Cote d'Ivoir.
1982
Pour mon anniversaire des 35 ans
je m'étais offert un petit chez-moi
à deux pas du bureau de l'Union des Combattants du XVième
1997
L'anniversaire de mes 50 ans.
C'était ma dernière belle photo.
Un problème de thyroïde
a rendu mes yeux proéminents.
Habitué à la fatigue au travail, je n'avais pas prêté attention à
la lassitude provoquée par le dérèglement de la glande thyroïde.
J'étais entrée aux urgences lorsque mes jambes ne me portaient plus
et que je parvenais plus à descendre un escalier sans me cramponner
pendant que mon cœur battait aussi fort qu'une grosse caisse.
En été, je lave mes salades dans le bassin aux poissons.
Les jours de canicules, il m'arrivait d'y faire ma sieste.
Mes meilleurs vacances se passent dans mon jardin.
Le bouddha n’est pas Dieu.
C’était un prince devenu Saint Homme.
Le bouddhiste est avant tout une philosophie, une façon de voir son prochain.
Le plus important pour un bouddhiste c'est le culte des Ancêtres
un devoir de mémoire journalier envers les Anciens de la famille,
et spécialement le jour du Tet
(jour de l'an)
Partager son jardin avec les oiseaux, c’est un bonheur simple qui guérit les maux de l’âme.
La sourie borgne et le pigeon à la gueule cassée en pension.
LE SECRET DU SPHINX
Depuis ce printemps 1961
où tout avait basculé en un instant,
un demi-siècle est passé
lorsqu'en fin 2011
ma Mère a bien voulu me révéler le nom de mon Père.
Mère savait qu'il est décédé
Pour mieux supporter mes déboires,
je tourne tout en dérision sous le couvert d'un sourire pour ne pas avoir triste mine.
Mais cela ne prend pas toujours.
A défaut de ne plus pouvoir envoyer un mail à mon Père,
je déposerai un caillou sur sa tombe lorsque je saurai où il se trouve.
Si au moins, j'ai trouvé une trace de son passage
pendant mes traversées du désert.
(de mon poète P.A.)
LA RENCONTRE
en 1945/47
Le Capitaine L.... LACAZE, c'était son nom,
habitait un appartement réquisitionné dans la maison de Grand-père.
Après le décès des Grands-parents, une bonne partie de la maison de Giadinh
recevaient des officiers.
C’était à cette époque que le Capitaine L. LACAZE avait rencontré Marguerite,
ma Mère,
la cadette des filles LÊ VAN GIAP.
Tante Marie, la doyenne de la fratrie,
veillait sur la maison et sur la benjamine qui travaillait alors
au Commissariat de la République à Saigon.
UN DEBUT DE PISTE
Pour un certain 14 juillet du temps du Président Mitterrand,
mes Tantes étaient réunies chez Mère
pour voir la retransmission du défilé.
Tout d’un coup,
alors que j’étais à l’étage,
je les entendais s’écrier en chœur
« c’est lui, c’est lui ! ».
Je dévalais l’escalier pour voir.
A mon arrivé, personne ne soufflait mot
et la télévision ne me donnait aucun indice.
Quelque temps plus tard,
mes Tantes commentaient une information
sans savoir que j’entendais tout par la cheminée.
Le Président Mitterrand aurait déclaré
« lorsque Giscard l’invitait, il accourait. Moi, je l’invite, il ne vient pas ». C’est bien son caractère, il n’a pas changé,
disaient les Tantes.
Harcelées, mes Tantes ne voulaient rien lacher,
arguant que ce secret appartenait à ma Mère.
Même la loi était contre moi,
mon Père avait le droit de garder son anonymat.
Selon Mère,
il était hors de question que j’aille semer la zizanie
dans une paisible famille.
Je sais que Maman aime encore cet homme
avec lequel il lui avait été interdit de se marier
à cause d’une faute impardonnable :
moi.
Maman était la cadette des filles
de son Excellence LÊ VAN GIAP Doc Phu Su Spécial Hors-classe.
En Annam, ce titre faisait de
Grand-père le fonctionnaire du rang le plus élevé.
Grand-père était Officier de l'Ordre Royal du Cambodge
et avait un grand nombre d'autres distinctions qu'ils n'arborait pas.
Pour la famille,
il était impensable que ma Mère ait fauté de la sorte
avec un petit officier de l’artillerie de l'armée d'occupation.
Le Vietminh en voulait déjà à la famille de Grand-père.
Mais, à cause de la faute,
Mère était obligé à se cacher pour fuir
vers Dalat en convoi militaire.
C'était pendant une attaque du convoi,
je serai venu prématurément au monde.
Maman, Dolly Dolla et moi
devant la maison de mon enfance
au royaume des tigres.
Tante Marie, Maman et moi à Saigon
Je suis un scorpion ascendant scorpion
et un sanglier lunaire.
(de mon poète préféré: P.A. GAGNE)
Janvier 2012, Mère me confia une vérité surprenante, abasourdissante.
Cela explique pourquoi, par croyance,
ma Mère n'a pas osé se marier avec
le Capitaine L. LACAZE.
Maman disait que Capitaine LACAZE a le même prénom que mon beau-père aubry.
Il se trouve que AUBRY a deux prénoms, Lucien et Victor. J'opte pour Lucien.
J’AI BESOIN DE VERIFIER § D’ECLAIRCIR CE MYSTERE DU ''SPHINX''
Ce que je peux dire,
je ne suis pas un enfant caché.
Mon Père était encore célibataire.
Du moins,
il n’était pas marié avec un être naturel.
Pour éclaircir ce mystère,
j’ai besoin que les personnes qui connaissaient le Capitaine L. LACAZE,
précisément pendant la période de janvier 1947 à juillet 1947
disent ce que faisait ce capitaine d’artillerie à Saigon.
Plus exactement, quel était la fonction réelle de ce militaire durant cette période.
( ME CONTACTER tho1999@hotmail.fr )
D'avance, MERCI.